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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 13:15

La Crise de la Toile blanche

 

Elle est là, je lui fais face,

Il n’y a rien au monde que je ne craigne

Elle résonne en moi, sinistre préface

De la désolation qui sur moi règne

 

Son poison s’insuffle dans mes veines,

Il dégage de moi une aura de douce folie…

Qui me détruit, cette dévastatrice haine,

Ou cette crise ? Cette infâme ignominie ?

 

O Mère, vides et ternes me semblent les astres,

C’est la panique de la décadence !

Je ne puis continuer seule face à ce désastre

Est-ce que je mérite si peu de condescendance ?

 

S’il est écrit dans les étoiles de tes yeux

Que je dois souffrir, je le ferai pour toi,

Mais viens plutôt m’emmener dans les Cieux,

Viens plutôt me prendre dans tes bras.

 

Claire G.

 

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 14:13

Dans le cadre de la séquence "La poésie lyrique", les élèves des 3ème Balzac et 3ème Sorel ont écrit un poème intitulé "Lyrisme". Chaque élève devait écrire un distique (strophe de deux vers) en exprimant dans le vers 1, une sensation et dans le vers 2, un sentiment.

Voici leur création :

 

 


  "Lyrisme" par les élèves de 3ème Balzac.

 

Le souffle furieux du vent

La peur que je ressens.

 

La neige fraîche d'un hiver glacé

Le désespoir qui me paralyse.

 

La douce chaleur de l'été,

L'enthousiasme qui se glisse en moi.

 

Le souffle frais du matin,

Le désespoir que j'évacue soudain.

 

La douceur voluptueuse du velours est

La joie qu'exprime mon cœur.

 

La douceur de cette fleur,

Le bonheur qui envahit mon cœur.

 

La douceur estivale de la nuit

Le ravissement qui m'éblouit.

 

Le parfum délicat de cette fleur

La joie qui amplifie mon cœur.

 

L’odeur subtile d’une fleur

La joie qui envahit mon cœur.

 

Le doux parfum de cette fleur

La joie qui envahit mon cœur.

 

Les douces saveurs de la forêt

Le bien-être qui m'envahit.

 

Le regard furieux de mon ami

La crainte qui me paralyse.

 

La frêle lueur de feu

Un espoir qui me submerge.

 

Un simple regard d'inconnu

Un bel amour qui naît.

 

Le son mélodique de la poésie,

L’épanouissement qui me conquit.

 

Le puissant tonnerre dans le ciel,

La colère en moi qui s’éveille.

 

La voix horrible de cet homme,

La douleur qui m’envahit.

 

La confidence entendue de mon amie

La douleur qui me conquit.

 

Le cri glacé du vent

La douleur qui m'étreint.

 

 

Pierre, Noémie, Cécilia, Isold, Hélène, Aurélien, Louis, Lucas, Melvyn, Fabian, Marion, Chloé I., Marin, Camille, Chloé C., Charles, Baptiste C., Claire, Gaël.

 

-----------------------------------------------------

"Lyrisme" par les élèves de 3ème Sorel.

 

Le battement enflammé de mon cœur
Le bonheur comme une tendre douceur.

 

Le bruit assourdissant des canons,  

La tristesse qui fait vibrer mon cœur.

 

Le son aigu de la cloche                                        

La joie qui envahit la tête des élèves.

 

Les bruits frissonnants de cet endroit

Le bonheur qui me rappelle les bons moments.

 

La musique douce d'une romance

Une peur qui ne s'estompe pas.

 

Le va-et-vient incessant de la mer

Ma tristesse qui s'estompe.

 

Le parfum sucré de cette cerise
Cette euphorie que je retrouve après tant de détresse.

Le parfum magnifique de cette fleur
Le bonheur qui envahit mon cœur.

 

Le parfum inébranlable de l’acidité

La haine qui revient inaltérable me déranger.

 

Cette douce odeur d'orchidée

Une gaieté qui envahit mes pensées.

 

L’odeur agréable de ton parfum.

Le bonheur qui fait frissonner mon esprit.

 

Le sourire incroyable de l'enfant,

Le bonheur qui touche vraiment.

 

La vision perfide du néant,

Ma plénitude qui se perd lentement.

 

Le regard incessant de la peur

Cette douleur qui repart.

 

Les sourires radieux d'un ami

Le bonheur qui me comblera de joie.

 

La douce caresse d'une fleur,

La joie qui m'atteint en profondeur.

 

La douce caresse des alizés

L’allégresse qui me fait frissonner.

 

La coque douce d'une amande

La douceur qui est dans ma bouche.

 

Lise, Prescillia, Marjorie, Mélanie, Pauline, Baptiste M., Marion, Johanna, Clotilde, Fanny, Baptiste  R., Joséphine, Gabrielle, Antoine, Suzanne, Maximin, Alexandre, Louis B.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 07:28

Voici quelques conseils  pour passer sereinement votre brevet de français !

 

  • Préparez votre sac la veille ; vérifiez que vos stylos fonctionnent ; ayez des stabilos de plusieurs couleurs !
  • N'oubliez pas votre dictionnaire pour la rédaction !

 

  • Lisez tout le sujet : texte et questions. Le titre des parties est un précieux renseignement : il est parfois un élément de réponse d'une des questions !

 

  • Vérifiez si le sujet comporte un recto-verso !
  • Utilisez vos surligneurs pour mettre en valeur les mots clés des consignes !
  • Servez-vous du sujet comme d'un brouillon : c'est votre sujet !
  • Pensez à poser votre montre sur la table pour gérer au mieux votre temps !
  • Commencez à rédiger : vos réponses doivent être claires, bien écrites et sans faute de copie.
  • Pensez à sauter des lignes (Les feuilles d'examen sont à petits carreaux !).

 

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 13:02

Image39

 

Le jeudi 17 mars 2011, les élèves des deux classes de troisième ont visité la Maison du Souvenir, à Maillé. Ils ont d'abord vu un documentaire, puis ils ont conversé avec deux rescapés. Cette rencontre a été très émouvante ! Enfin, ils ont visité le musée.

De retour au collège, ils ont écrit des poèmes en rapport avec cette visite.

Certains textes poétiques sont suivis de quelques phrases exprimant leur avis et leur ressenti lors de cette matinée.

 

 

Dans les très grandes villes

Dans les petits villages

Dans les petits et les grands musées

J’entends ton nom

 

Dans la voix des rescapés

Dans l’histoire de ce vingt-cinq août

Dans la souffrance d’un massacre

J’entends ton nom

 

Dans les souvenirs qui réapparaissent

Dans la souffrance d’un regard d’un rescapé

Dans la peur d’un plus grand massacre

J’entends ton nom


Maillé



 

  • Cette visite à la Maison du Souvenir de Maillé m’a permis d’apprendre ce qui s’était passé pendant la Seconde Guerre mondiale. Les témoignages et le film m’ont ému. Je n’habite pourtant pas loin de Maillé et je ne savais pas ce qui s’y est passé. 

 

Cyrille

 

 

 

 

Vous, Maillé, avez laissé faire de votre vie une angoisse.
Vous, Maillé, avez laissé faire de votre vie une anxiété.
Vous, Maillé,avez laissé faire de votre vie un effroi.
Vous, Maillé, avez laissé faire de votre vie une frayeur.
Vous, Maillé, avez laissé faire de votre vie une panique.
Vous, Maillé, avez laissé faire de votre vie une terreur.
Vous, Maillé, avez laissé faire de votre vie une crainte.
Vous, Maillé, avez laissé faire de votre vie une épouvante.
Vous, Maillé, avez laissé faire de votre vie une horreur.
Vous, Maillé, avez laissé faire de votre vie une panique.
Vous, Maillé, avez laissé faire de votre vie une inquiétude.
Vous, Maillé, avez laissé faire de votre vie un affolement.
Et maintenant ----- qu’allez-vous faire ?
Oui, je suis encore en vie mais que ça ne vous empêche pas de m’envoyer des poèmes.
Timoté

 
Sur toutes les familles marquées à vie
Sur ce village détruit
Sur ces soldats nazis
  J'écris ton nom 

Sur ses tristes rescapés
Sur ces personnes âgées
Sur ces nouveaux nés
  J'écris ton nom 

Sur  cette journée de terreur
Sur ces obus destructeurs
Sur le monument aux morts
  J'écris ton nom 

Et par le pouvoir de ce mot
Je n'oublierai jamais
Je suis né pour te connaître
Pour m'en souvenir

  MAILLÉ 
Antoine.

 

Dans mon esprit marqué par tes horreurs
Dans mon cœur désolé par tes malheurs
Dans ma tête remplie de souvenirs
Je me rappelle de ton massacre.
 
Dans les images noires du temps
Dans mes yeux qui te regardent
Dans la peur qui t'a longtemps suivie
Je me rappelle de ton massacre
 
Dans les messages remplis d'espoir
Dans les obscurités éclairantes et
Dans ma mémoire éclaircie
Je me rappelle de ton massacre
 
Et pour montrer ma sensibilité
Je veux me souvenir de ce qui t'a détruit
Je raconterai toute ton histoire
ton MASSACRE
 

  • Lors de cette visite, j'ai été très émue de rencontrer et de parler avec deux rescapés qui ont tout perdu du jour au lendemain. J'ai trouvé cette visite très intéressante car elle m'a permis d'enrichir mes connaissances vis-à-vis de ce village martyr et je compte bien en parler autour de moi. Merci pour cette visite.

Johanna

 

Vous avez laissé construire un jour de mensonge
Vous avez laissé construire un jour de haine
Vous avez laissé construire un jour de tristesse
Vous avez laissé construire un jour de rage
Vous avez laissé construire un jour de pluie
Vous avez laissé construire un jour de peine
Vous avez laissé construire un jour de brutalité
Vous avez laissé construire un jour de colère
On prévient
On fâche
On punit
On tue
Et maintenant - que puis-je faire pour ne pas oublier le massacre de Maillé ?
Oui, j'ai écouté, je transmettrai ce que j'ai entendu pour ne pas oublier.
 Sarah
 
Sur les murs de Maillé
Sur tous ces noms distingués
Sur des souvenirs enfouis
J'écris ton nom

Sur les murs de Maillé
Sur la lecture de ces noms
Sur des souvenirs familiers
J'écris ton nom

Sur les murs de Maillé
Sur la révolte ensanglantée
Sur ce jour inoubliable
J'écris ton nom
Mémoire
Jules

Au nom de toutes les victimes innocentes
Des vie détruites par des barbares .
Et eux, ces pauvres habitants,
Victimes innocentes et sans défense qui
Ont été tuées.
Ici aucune vie n'a été épargnée.
Refaire sa vie avec ce passé douloureux.

Des familles détruites par le chagrin
Et le désespoir .

Montrez la violence que nos concitoyens ont connu
Et moi, ainsi que tous les rescapés, il faut parler
Maillé, Ville martyre ; aujourd'hui nous avons un devoir de mémoire à transmettre.
On doit vous prévenir de cette violence.
Ici, nous témoignons pour qu'aucun peuple ne revive une telle barbarie, la
Rancœur en eux nous en parlons.
Et au nom de tous les innocents tués, je ne pourrai jamais me taire.
Laura.

 

Devoir de mémoire :
Ecoute le bruit sourd de la pluie sur la fenêtre
Vois la verdure de ces plaines
On ne peut s’imaginer leur souffrance
Intérieure ou extérieure, elle est tout aussi grande
Rappelons-nous de ce 25 août, jour de paix comme de cruauté

De comprendre ce qui s’est passé, c’est important pour moi,
Ecouter leur témoignage montre à tel point l’être humain peut être cruel.

Moi, collégienne, ignorante et inconsciente, me rappellerai toujours de ce moment passé
En compagnie de ces survivants, ces rescapés qui ont tout perdu,
Même des vies, des êtres chers, leur maison, leur bétails
Oui, aujourd’hui, ils racontent leur bien triste vécu.
Irréparable sont les dégâts causés par les « Boches » pendant cette vengeance.
Rester impassible à leur acte, face aux témoignages, c’est vraiment montrer qu’on n’a pas de cœur
Et je raconterai leur histoire à ceux qui veulent l’entendre, pour que cette tragédie ne s’oublie pas.
Kristina.

 

Découvrir l’histoire des victimes d’un massacre,
Essayer de les comprendre, pour…
Vivre et pour partager avec eux leurs souvenirs, leurs souffrances,           
Ou simplement aider à ne pas garder le souvenir de toute cette haine même si,
Il leur est difficile d’en parler…
Reconnaître la réalité, connaître,

Des faits, qui font parti du devoir de mémoire,
Et plus encore…

Même les plus fragiles d’entre eux n’ont pas été épargnés,
Écouter le bruit sourd des cris,
Mais aussi le bruit de l’embrasement des maisons,
Ou la peur des gens,
Ils ont tout perdu : un proche ou même toute leur famille,
Réussiront-ils un jour à oublier ?
Et c’est à moi de transmettre pour ne pas oublier les victimes de ce jour !
Aurélie

 

Dois-je oublier ce massacre ?


Est-ce que je souhaite un futur âcre ?


Voir ces horreurs se répéter


Omettre les souffrances passées


Inimitié entre deux peuples


Réveillera un monde seul



Donner ma vie


Enfant qui sourit ; renaître !



Mourir à nouveau


Étendre nos idéaux


Maillé ne pardonnera jamais


Oublier ? Jamais !


Irai-je jusqu’à partir ?


Réveiller tous les souvenirs pour


Eviter que tout ne recommence.

 

 

  • J’ai apprécié cette visite qui offre encore une autre vision de la guerre. Il est vrai qu’avoir devant soi des témoins qui témoignent et nous transmettent leurs ressentis et leurs émotions nous sensibilise davantage sur l’horreur de la guerre.

 

Clara


Vous m' avez laissé un monde de souvenirs.
Vous m' avez laissé un monde de tristesse.
Vous m' avez laissé un monde de peur.
Vous m' avez laissé un monde de larmes.
Vous m' avez laissé un monde ruiné.
Vous m' avez laissé un monde incendié.
Vous m' avez laissé un monde sanglant.
Vous m' avez laissé un monde meurtrie.
On ment.
On torture.
On incendie.
On tue.
Et maintenant - que vais-je faire pour Maillé ?
Oui certains de Maillé sont vivants, mais que cela ne nous empêche
pas de nous souvenir d'eux.
Elysa

Du haut de ce village
Emerveillés par leur courage
Vivez votre vie sans les oublier
Obsédez par ce besoin
Imaginez cette horreur
Rassemblez-vous pour commémorer ce jour

Donnez vos souvenirs
Écoutez vos cœurs

Miracle, souvenez-vous de ces hommes
Époustouflés par ce qui se passe sous leurs yeux
Martyrisés par la guerre et l'histoire
O pitié ! Rappelez-vous de leur terrible sacrifice
Inondez vos mémoires avec le souvenir de ces hommes
Racontez cette histoire aux suivants
Et accomplissez votre devoir..


Cette visite à Maillé m’a beaucoup touchée, les témoignages étaient poignants et m’ont fait réfléchir sur ce que certains hommes sont capables de faire, de massacrer un village entier sans culpabilité…
Ludivine

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Dans les descendances qui passent
Enfants, mais aussi adolescents
Voyez, voyez les années qui lassent
Omettre des souvenirs si grands
Immortalisez ces souvenirs
Restez en contact avec le passé


Devant tous les sourires
Embarrassés des rescapés
 


Maintenons nos  mémoires
Enfoncées dans nos esprits
Mais sans nous émouvoir
Organisons sans répit
Inaugurations et réunions
Revoyant l’histoire
Et le Devoir de Mémoire

  • Cette visite a été très instructrive. Ces sorties devraient être réalisées plus souvent.Un grand merci à monsieur Martin qui nous a accompagné pendant la visite et aussi à notre accompagnatrice qui nous a fourni un incroyable et très émouvant témoignage. Il faut continuer les visites scolaires dans de tels lieux car cela pourrait bien garantir le maintien de la mémoire pour les générations à venir. Igor

 

Depuis ce 25 août

Éloigné au fur et à mesure que les jours passent

Vivre, c'est garder en souvenir

Oh Maillé anciennement la ville martyre d'un département

Inoubliable journée d'été

Revivre le temps d'une visite cette journée

 

Depuis restée dans les mémoires

Et pourtant longtemps gardée sous silence

 

Mémoire comme souvenir

Épouvantable fut le massacre

Malheureuse famille partie loin d'ici

Oublier est impossible

Inondé de tristesse et de pleurs

Retour sur ces nombreux disparus

En espérant que cela ne se reproduise jamais !

Jérémy

 

Dieu donne la vie

Et il suffit d’une nuit,

Victime de vampires assoiffés de sang,

On vous l’enlève.

Innocent et impuissant tel un enfant, désarmé, on crève.

Rappelons-nous de ce bain de sang

 

Durant cette guerre affreuse.

En zone occupée,

 

Maillé, toi la malchanceuse

En limite de ligne de démarcation,

Maillé, toi, tu as été martyrisée.

On n’oubliera jamais

Ici, la sauvagerie des soldats sur ta population qui

Restera toujours dans nos mémoires

Et tes souffrances, et ton courage pour ta reconstruction.

Alexandre

 

Ne pas oublier se souvenir,

Surmonter cette haine déchaînée

Surmonter ce dégout

Cette trahison enfouie à jamais

 

Cette tuerie désastreuse

Qui a entièrement brisé des familles

Comment pouvoir imaginer

Que ce massacre arriverait

 

Un sentiment de misère

Le chagrin qui nous enterre

Ce lourd mystère anonyme

Qui nous révolte chaque jour

 

Ce massacre angoissant

M’ayant troublée

Restera en moi,

Gravé à jamais

 

 

  • Cette visite à la Maison du Souvenir particulièrement émotionnelle m’a fait prendre conscience de certaines choses, les paroles de ces deux personnes m’ont touchée. C’est triste, j’ai apprécié de partager quelques mots avec monsieur Martin. Je garderai longtemps le souvenir de cette matinée forte en émotion qui fut la sortie la plus intéressante que j’ai pu faire durant mes quatre années de collège.

 

Célie

 

Pour ne jamais oublier

Pour ne plus revivre cette journée

Pour pouvoir tourner la page du passé

Je dois penser à Maillé

 

Pour les seuls survivants

Pour leur vie devenue noire

Pour les larmes qui coulent chaque soir

Je dois penser à Maillé

 

Pour les aider à se reconstruire

Pour voir un jour un sourire

Pour ne pas mourir dans la souffrance

Je dois penser à Maillé

 

Et grâce à notre soutien

Par de simples paroles affectueuses

Par des sourires échangés

Pour la Maison du Souvenir

 

DEVOIR de MEMOIRE

Julien G.

 

Je te découvre Maillé
Sur une matinée grise
Sur une nostalgique brise
Sur une sortie d’école
Je te découvre

Sur les lieux de ce massacre
Sur les blessures de ce drame
Sur la mémoire de tes âmes
Je te découvre

Contre cette violence sans prix
Pour un avenir moins gris
Dans un pays sans amnésie
Je crie ton nom
Maillé
François

 

Détruire Maillé était votre but,
Ecraser, votre mission,
Vaincre, votre mot d’ordre,
On vous a redouté, longtemps,
Imaginé,
Rageusement méprisé.

Détruire Maillé vous l’avez fait,
Ecraser, soigneusement effectué.

Maillé,
Emprisonnée dans sa douleur,
Martyr, oh combien !
On ne peut pas oublier,
Imaginer encore moins.
Reconstruire ensemble,
Evoluer votre main dans ma main.
Mégane

 

Souvenir
Sur la pluie qui coule
Sur vos joues toutes douces et
Sur vos mains tremblantes
Je me souviendrai de vous

Sur le souvenir d’une personne morte
Sur le perron de la maison
Sur le retour d’une dure journée
Je me souviendrai de vous

Sur cette date du 25 août 1944
Sur ces ruines où tant de gens ont souffert
Sur ces cauchemars qui vous hantent toutes les nuits
Je me souviendrai de vous
LES VICTIMES DE MAILLÉ.

 

  • Tout d’abord, j’ai été très émue par le  témoignage audio des rescapés ; ils expliquent leurs souffrances morales d’avoir perdu des êtres chers à leurs yeux. Ils gardent en tête tout ce qui ce qui s’est passé ce jour-là,  les images, les bruits, les odeurs. Le témoignage de Raymonde, cette femme qui a perdu toute sa famille à l’âge de 17 ans, a le courage aujourd'hui de venir raconter ce qu’elle a vécu. Puis dans le musée j'ai vu plein de souvenirs (photos de famille  où l’on voit des personnes toute souriantes), des vies détruites : 124 personnes sont mortes.

Lucie

 

Souvenir
Sur les peines et les joies de leur enfance
Sur leur interminable silence
Sur les ruines de leur village
J’écris ton nom


Sur le front des proches disparus
Sur les aiguilles d’une montre
Sur leur impitoyable chagrin
J’écris ton nom


Sur leurs mains d’enfant
Sur leur mémoire tourmentée
Sur le chemin du temps
J’écris ton nom
Maillé
 Maëva

 

Dans un monde avec peu de révolte
Dans un pays sans liberté
Dans une ville de souffrance
Je te nomme avec dégoût

Dans un village martyr
Dans des maisons peuplées d’humains
Dans des rues devenues vides
Je te nomme avec dégoût

Dans les yeux des enfants morts
Dans le regard des survivants
Dans les paroles pleines de larmes
Je te nomme avec dégoût

Et aujourd’hui après tout ce temps
Ils parlent enfin de cette journée
Où ils ont perdu leur famille
Je te nomme
Massacre
  Manon

 

Pour toutes les familles brisées
Pour toutes les larmes coulées
Pour toute cette liberté volée
Je cite ton nom

Pour toutes ces vies arrachées
Pour tous ces êtres déchirés
Pour tout ce courage montré
Je cite ton nom

Pour ces cent–vingt–quatre morts
Pour ce bébé de trois mois
Pour cette dame de quatre–vingt–neuf ans
Je cite ton nom
Souvenir

  • J'ai trouvé cette visite très intéressante et très impressionnante. J'ai ressenti beaucoup d'émotions lors de cette matinée, mais surtout quand nous avons discuté avec les rescapés de cet acte barbare. Le plus difficile était de se dire que les personnes que nous avons rencontrées l'ont vraiment vécu, qu'ils ont encore en eux les images, les sons et les odeurs. Ils étaient tous innocents et ils ne méritaient pas de vivre une telle journée. Je les comprends quand ils disent que jamais ils ne pardonneraient ces 124 vies humaines enlevées. 

Margaux

 

Vous avez réussi à tuer les habitants de Maillé.
Vous avez réussi à les encercler.
Vous avez réussi à rendre tous les habitants prisonniers.
Vous avez réussi à détruire tous ceux que vous croisiez.
Vous avez réussi à écraser tout ce qui bougeait.
Vous avez réussi à massacrer un village entier.
Vous avez réussi à anéantir des familles.
Vous avez réussi à briser des liens.
On hurle.
On s'écroule.
On souffre.
On meurt.
Et maintenant – avez-vous réparé vos dégâts ?
Non, je le sais, nous le savons tous, vous laissez derrière vous une ville marquée par la souffrance, des habitants sans famille.
 

  • Cette visite m'a choquée car je n'imaginais pas qu'un tel massacre ait pu se produire près de chez nous, les horreurs que les familles de Maillé ont pu vivre. Nous n'avons pas eu l'habitude d'entendre de telles choses. Cette visite était très enrichissante. 

Maud

 

Du village martyr de Maillé

En Touraine

Voguez dans les souvenirs de la Seconde Guerre mondiale

Où dans la Maison du Souvenir

Impossible de ne pas penser au devoir de mémoire, pour Maillé,

Ravagée par la barbarie nazie

 

Depuis ce 25 août 1945, jour de douleur

En souvenir de Maillé

 

Maltraitée par ces nazis

Enfants, femmes et hommes

Massacrés par cet aigle

Où de pauvres enfants devinrent orphelins

Impossible d'y croire et surtout de ne pas oublier!

Revenez à Maillé,

En mémoire pour Maillé.

  Yann

 

Vous avez laissé faire un massacre de tout âge.
Vous avez laissé faire un massacre prés de chez nous.
Vous avez laissé faire un massacre terrifiant.
Vous avez laissé faire un massacre monstrueux.
Vous avez laissé faire un massacre par les allemands.
Vous avez laissé faire un massacre de plusieurs familles.
Vous avez laissé faire un massacre en zone libre.
Vous avez laissé faire un massacre loin du combat.
Vous avez laissé faire un massacre de personnes.
Vous avez laissé faire un massacre en si peu de temps.
On arrête.
On emprisonne les souvenirs.
On torture les pensées.
Non, je ne suis pas mort, je suis suis vivant, je témoigne pour ne pas oublier.
Maxime

Sur les corps de ces hommes
 Sur les corps de ces femmes
 Sur les corps de ces enfants
    J’écris ton nom

Sur leurs parents morts
Sur leurs soeurs mortes
Sur leurs frères morts
    J'écris ton nom

Sur les pierres de la maison écroulée
Sur le béton de la terrasse noire
Sur le mur de la grange brûlée
     J’écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot,
Je transmets le passé
J'écris ton nom Maillé
Pour le raconter et l'entretenir
             Souvenir   
Quentin.

 

Sous la chaleur de l’été                                                        
Sous l’épaisse fumée noire                                                 
Sous l’astre du jour brûlant                                               
Je crie ma haine

Sous les bruits de fracas
Sous les cris de douleurs
Sous le silence éloquent
Je crie ma haine

Sous ces pluies de balles perdues
Sous la peur qui nous lie
Sous toutes ces flammes qui dansent
Je crie  ma haine

Et par la haine qui me pousse
Par l’horreur commise ce jour-là
Comme une envie de vengeance
Je souhaite que ce mot disparaisse
             MASSACRE
   Mélanie

 

 

Devoir de mémoire

Au-dessus de la mort

Au cœur des maisons incendiées

Au détour du village martyr

Je crie ton nom

 

Au milieu du bourg de Maillé

Au nom de tous les gens massacrés

Au sommet de la raison

Je crie ton nom

 

Au nom des survivants qui souffrent

Au nom de la vérité dissimulée

Au plus profond de mon cœur

Je crie ton nom

 

Et pour éviter que cela ne se reproduise

Pour ne jamais oublier

Je te nomme

Et je te crie

MAILLLÉ

  • Mes impressions lors de la visite de Maillé sont la compassion vis à vis de cette souffrance ressentie par les survivants du massacre de Maillé. Ils n'étaient que des enfants à l'époque et pourtant aujourd'hui, ils se souviennent de tout avec tant d'émotion et tant de souffrance que j'ai trouvé cette situation très troublante et très émouvante. J'ai aussi trouvé que les gens qui ont accepté de nous raconter ce qu'ils ont vécu, ont vraiment beaucoup de courage,car moi je ne pense pas que je pourrai en parler même après de longues années. J'éprouve une admiration profonde pour ces gens qui ont réussi à se construire en passant au-dessus de cette souffrance et au-dessus du souvenir de la mort. Cela doit être extrêmement douloureux, c'est pourquoi je respecte énormément ces personnes ... Ophélie

 

 

                                                                                                                                     



 

 


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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 15:20

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Une sortie pédagogique à Maillé


Le 11 février, une sortie pédagogique est organisée par le Collège, à Maillé, à la Maison du Souvenir.
Ce jour-là le temps est grisâtre et triste.
A l’entrée du musée, nous sommes accueillis par le conservateur. Il nous conduit dans la pièce dans laquelle un film nous sera projeté.
Le documentaire nous présente des images d’époque et plusieurs témoignages de survivants durant le massacre de Maillé, le 25 Août 1944.
A la fin de la projection du film, des rescapés interviennent : après un long silence, nous leur posons des questions. Nous sommes admiratifs par rapport à ce qu’ils ont vécu : nous les considérons comme des héros !
Ensuite, nous allons dans le musée. La salle qui nous a marqués, est celle où est inscrit le nom des 124 victimes du massacre.
Nous apercevons aussi des photos du couple d’américains qui a aidé la population de Maillé à reconstruire le village.
Nous sortons du musée pour aller au cimetière, afin de nous recueillir devant le mémorial.
Enfin, pour terminer notre sortie pédagogique, certains sont allés à l’église. Une jeune femme nous a raconté l’histoire de l’abbé Payon, qui a aidé à faire sortir les premiers survivants.

Nous ne sommes pas prêts d’oublier cette matinée à Maillé !
 
Arnaud, Céline, Corentin et Anne-France.

 

  

Notre visite à Maillé.

 

Nous arrivons en bus vers 9h15, à Maillé, ce mercredi 11 février. Le temps est maussade et grisâtre ; il bruine.

Nous entrons dans la Maison du Souvenir qui était l'ancienne auberge du village.

Ensuite, le guide nous accompagne dans une salle de projection. Nous regardons un reportage sur le douloureux passé de Maillé. Ce documentaire regroupe des témoignages de survivants, quelques photos d'époque et l'histoire de la reconstruction de Maillé par le couple Hale.  

Un silence pesant s'installe. Puis, deux survivants nous ont fait part de leur histoire quand ils étaient enfants. Monsieur Martin était chez ses grands-parents et Madame Guitton habitait à quelques kilomètres de Maillé.

Enfin, le conservateur nous invite à entrer dans le musée. Certaines salles nous présentent l'histoire des deux Guerres Mondiales, puis Maillé dans la Seconde Guerre Mondiale. En passant devant le cellier, nous entendons une voix énoncer le nom et l'âge des 124 victimes. Puis, nous continuons vers les dernières salles : la reconstruction de Maillé et  des conflits qui ont encore lieu aujourd’hui dans le monde.

En sortant, nous allons au cimetière, jusqu'à la pierre commémorative. Sur ce mémorial sont inscrits le nom et l'âge des 124 martyrs.

Enfin, nous nous rendons à l'église où une jeune femme nous explique le rôle de l'Abbé Payon, qui a aidé à faire sortir les premiers survivants.

Nous avons tous été émus et touchés par cette visite.

 

Elodie, Mélanie, Thibault, Paul-Adrien, Rémy et Paul.

 

J'ai été très intéressée pas la visite de la maison du souvenir et le témoignage des personnes présentes .
J'ai été plutôt bouleversée pas le film que j'ai trouvé émouvant.

Anaïs

 

J'ai beaucoup aimé la visite à Maillé.

La film et les témoignages étaient intéressants et très émouvants.

J'ai bien aimé le musée, j'ai trouvé que c'était une autre façon de nous faire connaitre l'histoire de la France pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Mélanie C.

 

Ce qui m’a le plus ému lors de cette visite à Maillé, ce sont les témoignages des gens qui ont survécu au massacre, et qui ont perdu des proches. Un témoignage m’a particulièrement marquée, c’est celui d’une dame qui avait dix ans lors des faits et qui a dit : «  Quand nous sommes retournés à l’école, c’était dur de voir les places vides dans la classe. »

Maëva

 

J'ai trouvé la visite de Maillé très intéressante, car je trouve que nous avons été très vite pris en charge ; le film était touchant et en même temps choquant .
Je me suis mieux rendu compte à travers un film, de l'horreur de ce village qui a été ravagé ; je trouve que l'on se rend compte de la souffrance de ces gens.
La visite du Musée était intéressante mais je pense qu'une visite organisée aurait été mieux car on ne suivait pas tout...
En bref, j'en garde un très bon souvenir, j'y ai appris pas mal de choses .

Théo

 

Lorsque j'ai regardé le film, des frissons me sont montés dans les bras  et quand les survivants nous ont expliqué, que même à deux kilomètres, on sentait l'odeur des morts et qu’on entendait les fusillades incessantes qui tonnaient, ce devait être totalement horrible. Même durant la visite du musée, j’ai trouvé effroyable de lire les lettres laissées par les allemands sur les corps. On aurait dit que ces allemands n'avaient pas d'état d'âme.

Allan

 

 

J'ai apprécié le film car il est toujours mieux d'entendre des témoignages que de lire des textes nous expliquant ce qui s'est passé ce jour-là. On se rend plus compte de la panique qu'il devait y avoir à Maillé, ce matin-là. Par exemple, un petit garçon avait couru à travers champs avec ses soeurs pour tenter de s'échapper et de ne pas être fusillés. Il n'y avait rien d'inattendu car j'y étais déjà allée, mais je trouve intéressant de voir des photos des jeunes enfants par exemple à Paris avec les Hale, ou bien encore des photos de classe. Je trouve aussi agréable que dans le musée, on ne parle pas que de Maillé, mais aussi des autres guerres qui ont aussi fait des ravages et qui sont bien plus récentes encore. On se rend alors compte que tout cela n'est pas fini, malheureusement : la guerre d'Irak, d'Afghanistan...J'ai apprécié le fait qu’on se soit recueilli au cimetière, ce n'était pas dans le contexte du musée mais il était aussi bien de voir la plaque avec tous les morts de cette journée-là. On se rend plus compte de l'horreur, en une matinée, une partie de la population avait alors été décimée.

Estelle

 

Après cette visite, j’ai toujours du mal à réaliser ce qui a pu se passer à Maillé. Après le reportage, après les témoignages des survivants, j’ai été très ému  par rapport à ce qu’ils ont vécu. C’est affolant de savoir que dans le monde actuellement certains pays connaissent toujours des massacres.
Arnaud

 

J'ai beaucoup aimé cette visite à la Maison du Souvenir car les témoignages étaient très touchants ; et je trouve que nous avons beaucoup de chance de pouvoir rencontrer des personnes ayant vécu la Guerre à Maillé. La visite était vraiment très instructive et je crois qu’on en ressort toujours changé.
Elodie

 

Ce qui me marque le plus, dans cette visite,  c'est le film qui raconte toute l'histoire de Maillé. Deux personnes âgées sont venues nous parler après le film, du massacre. Même s’ils l'ont vécu, ils n'en avaient jamais parlé entre eux !
Céline

 

Dans le musée, il y a plein de documents mais écrits avec des petites lignes et on ne prend pas le temps de les lire alors que les gros titres, on a plus de facilité à les lire. Sinon la visite au cimetière est très émouvante car en plus, ce jour-là, il y avait du vent et un ciel très gris.

Autrement le documentaire au début était intéressant, il était composé de reportages des survivants et d’images d’autrefois. Ensuite, il y a eu deux survivants qui sont venus, un homme et une femme qui ne parlait pas beaucoup.

Personnellement, je n’ai pas beaucoup aimé cette visite. 

Paul Adrien

 

Cette visite m’a beaucoup appris sur le massacre de Maillé.
C'était très intéressant et enrichissant mais aussi très émouvant.
Mélanie G

 

J'ai beaucoup apprécié cette visite à la Maison du Souvenir de Maillé car je n'avais pas entendu parler du massacre de Maillé avec autant de détails. C'était très triste de savoir qu'il y avait eu autant de morts en une journée. Des témoignages très émouvants. Se rendre compte que des enfants ont assisté au massacre , c'est ce qu'il y a de plus triste.

Thibault

 

J'ai trouvé la visite à Maillé très touchante.
Le film que nous avons vu, expliquait très bien le drame qui s'est passé dans cette commune.
Il m'a permis d'en savoir encore plus et de comprendre mieux ce qui s'est réellement passé.
Le témoignage des personnes a été impressionnant ; les voir devant moi, tout en sachant qu'ils étaient enfants quand cela s'est passé, a été très émouvant. J'ai aussi été touchée quand je me suis retrouvée devant l'endroit où ont été fusillées plusieurs personnes.
J'ai beaucoup aimé cette visite, je l'ai trouvée intéressante et émouvante.
Marine

 

J'ai été très surpris en rencontrant les deux personnes, qui ont témoigné et je les ai vues comme des personnes très connues. Dans le film, j'ai été ému en voyant un grand-père pleurer. Mme Guiton a dit une phrase que j'ai appréciée : "C'est très dur de voir à la rentrée des classes des élèves absents sur les bancs ."

Une chose que je ne comprends toujours pas : pourquoi ces allemands ont tué 124 personnes pour le plaisir ?!!
J'ai été content de cette visite car j'ai mieux compris l'histoire de Maillé .
Maxime L.

 

Cette visite m'a beaucoup ému car le temps maussade et pluvieux mettait une ambiance particulière et morne. Le film et les témoignages des survivants étaient intéressants mais le musée aurait dû nous être expliqué plus car il n'y pas beaucoup d’élèves qui ont lu les commentaires des images.

Rémy

 

Notre visite à Maillé a été très instructive au niveau de l'histoire. Mais elle a aussi été très touchante au niveau des témoignages de ces personnes, qui ont vécu ce massacre. Ils ont dû avoir beaucoup de courage, pour surmonter cette épreuve. Surtout il y a des personnes qui ont perdu toute leur famille. Le fait est que Maillé est vraiment pas très loin de chez moi, les malheurs ne se passent pas toujours que pour les autres.

Le plus touchant, lors de cette visite à Maillé, est le témoignage d’une personne qui a dit qu’ après le massacre, elle est allée à l'école et qu'elle a vu toutes ces tables de classe vides : ses anciens camarades ont péri lors de ce massacre.

J'ai éprouvé beaucoup de tristesse et de compassion. Ce jour du 25 août 1944 restera toujours gravé dans la mémoire des habitants de Maillé.

Mathilde P.

 

J'ai été très émue car je ne savais pas qu'un massacre avait eu lieu à Maillé... Et voir les survivants, entendre leurs témoignages m'a laissée bouche bée...  Car j'avoue qu'au début, je n'y croyais pas...  Je ne croyais pas que des hommes étaient capables d'une telle barbarie. J'ai beaucoup aimé la visite du musée, voir les photos des enfants qui devaient  apprendre à revivre sans leurs parents... Et surtout on nous a rappelés

qu’ encore maintenant dans le monde de l'autre coté de la mer, des personnes vivent encore dans l'horreur et la guerre. Il ne faut pas oublier Maillé, mais il ne faut pas oublier les gens qui souffrent maintenant ! 

Clémence.

 

J'ai beaucoup aimé cette visite car j'ai appris plein de choses sur le massacre de Maillé.
J'ai trouvé cela intéressant de pouvoir discuter avec des gens qui avaient survécu à cet horrible massacre : j’ai été choqué.
J'ai aussi aimé les photos, et j'ai été très ému de voir la pierre tombale avec tous les noms des victimes, surtout qu'il y en avait des très jeunes.
Cette visite m'a beaucoup marqué.
Benjamin B.

 

La visite à Maillé m'a beaucoup plu, car je ne savais pas qu'il y avait eu un massacre en Indre et Loire, et si près de chez moi !
Après avoir vu le film, où on voit des personnes qui nous parlent de ce malheur.... ça m’a beaucoup ému.
Mais, je pense que le moment où il y a eu beaucoup d'émotion, c'est quand les deux intervenants sont entrés dans la pièce ! Savoir qu'ils ont ''vécu''  ce massacre, c'était très impressionnant de les voir.
C'est vrai on ne se rend pas toujours compte de la gravité des choses dans un film, mais de voir des personnes en vrai, de savoir qu’ils ont vécu cette journée : on aurait dit des héros !

En tout cas, je garde un excellent souvenir de cette visite !

Corentin

 

La visite de la Maison du Souvenir fut un moment émouvant et très intéressant !

Le film sur les événements est un documentaire très dur mais en même temps bien fait et très explicatif.

Je n’oublierai jamais cette visite !

Je vous invite vivement  à aller à la Maison du Souvenir !!!!

Anne-France

 

 

 

La sortie à Maillé était bien, mais très choquante. Cela permet d'apprendre certaines choses à ce sujet. En voyant le nombre de morts, durant ce massacre, j'ai été choquée. Les témoignages sont très émouvants. En sortant du musée, j’ai pu m'imaginer la scène, les morts, jusqu'à ne pas pouvoir dormir la nuit suivante, tellement j'étais émue.

Johanna

 

Cette visite a été très intéressante, le film était très émouvant, j’ai appris beaucoup de choses. J’ai eu beaucoup de chance de rencontrer deux survivants de ce massacre.

Mathilde L

 

Personnellement, j'ai beaucoup apprécié cette visite et je suis admiratif face au comportement du prêtre du village qui est intervenu et qui a sauvé des vies. Il a dû faire preuve d'un très grand courage. Cette visite a été, pour moi,  un approfondissement culturel du terrible passé de Maillé.

Maxime

 

J'ai beaucoup aimé cette visite, le conservateur de la Maison du Souvenir nous a accueillis très aimablement. Après un film et de très émouvants témoignages, nous avons visité un musée. Pour moi, c’était un peu long mais très intéressant car j’ai pu y découvrir des documents sur les deux guerres mondiales et la guérilla actuelle dans le monde. Ceci m’a particulièrement ému et m'a ouvert les yeux sur ce qui se déroule dans le monde actuel. Je peux ainsi me rendre compte que je suis chanceux de ne pas être un enfant guerrier et de vivre dans un pays en paix !

Paul

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 15:19

Devil in the shadow

Diable dans l'ombre

Il efface et recommence

Il dérobe tout ce qu'il trouve

Le cache dans l'ombre

Pleurs et cris l'ombre dévore

Elle dévore toute vie

La lumière fuit

L'ombre la suit

L'ombre domine

Diable le sait

Il efface et recommence

Diable dans l'ombre

enferme la lumière

Dans une prison de verre

Diable dans l'ombre

 

Devil in the shadow

 

J'écris :

J'écris ton nom sur le papier

Pour être sûr de ne pas l'oublier

Je grave dans mon coeur chacun ...

Chacun de tes mots

Il me transporte à chaque fois que tu m'approches

Je t'aime

Je le pense

Tu le penses...

Vraiment ?

Je ne sais pas, nous nous ressemblons mais...

Nous sommes différents

Amour d'un jour

S'envole avec les rayons du soleil

Amour toujours

Eternel, pour une vie

Pour ta vie

Pour notre vie

J'écris ton nom sur le papier

Pour être sûr de ne pas l'oublier

Mais je préfère le graver dans mon coeur

Pour qu'il puisse y rester

Car mon amour ...

Est éternel ...

Je voudrais que mon sang coule comme l'encre sur le papier

Mon amour ...

  Noémie

 

 

Souvenir

Dans mon petit cœur vivant

Dans mes souvenirs d’enfant

Dans mes dessins de tout temps

Je pense à toi

 

Dans mon jardin ou dans mon arbre

Dans ma maison, dans ma chambre

Dans mes rêves brefs mais heureux

Je pense à toi

 

Dans mon amour de toujours

Dans mes yeux qui s’ouvrent

Dans mes paroles qui souffrent

Je pense à toi

Souvenir

LUCIE

 

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 15:12

0235 copie

 

«Massacre armé»

Dans le cadre du cours de français, nous, élèves de troisième au collège du Sacré Cœur de Richelieu, avons visité la Maison du Souvenir, à Maillé, le 23 mars 2010.

Nous avons pénétré dans le musée à l'éclairage sombre pour entrer immédiatement dans l'esprit barbare de la Seconde Guerre mondiale. En effet, tout au long de notre déambulation attentionnée dans le bâtiment, nous avons vécu, à travers les photographies et les documents, la journée du 25 août 1944 : jour où Maillé fut entièrement dévasté...

Tout le village fut détruit : maisons, mairie, école...rien ne fut épargné même les habitants puisque cent vingt-quatre innocents furent victimes d'une vengeance sauvage. Nous avons pu observer deux plaques sur lesquelles étaient écrits les noms de nombreux martyrs et nous avons constaté avec horreur et effroi que les hommes ne furent pas les seuls tués avec férocité ; il y eut aussi des vieillards, des femmes, des enfants et même des nourrissons. Au fur et à mesure de la lecture des noms par une voix enregistrée, j'entendais mes camarades exprimer leur ressenti : «Mais c'est horrible!», «Comment peut-on arracher la vie à des enfants?», tandis que d'autres préféraient se taire, devenus muets par l'atrocité de ces actes.

Je me souviens encore des photographies montrant des corps d'êtres humains étendus sur le sol, les ruines des maisons, les arbres brûlés... Sur l'un de ces documents, nous avons pu lire un billet authentique retrouvé sur une femme inerte et expliquant, comme un mandat d'arrêt, le pourquoi de sa mort. Comment une réponse aussi violente aux attaques françaises pourrait justifier les actes cruels de cette troupe de soldats allemands ayant une mitraillette à la place du cœur ?

Après la visite du musée, nous avons eu la chance de regarder un documentaire contenant des témoignages des rescapés de ce monstrueux vingt-cinq août. Ces personnes, désormais âgées, racontaient avec émotion leurs souvenirs douloureux. Certains, plus jeunes que nous au moment des faits, virent leurs grands-parents massacrés sous les balles, leurs frères et sœurs perdre sauvagement la vie ou encore leurs parents torturés sans pitié... Le soir, une fois que les nazis furent partis, certains se trouvèrent orphelins, sans frères, ni sœurs, sans famille... Je me souviens de la déclaration d'une dame qui après le massacre était retournée chez elle. Elle n'avait plus rien, plus personne mais dans sa cour, elle trouva une boucle d'oreille avec un petit morceau de chair. Ce bijou, elle le possède encore aujourd'hui car il appartenait à sa mère et c'est la seule chose que les soldats allemands lui ont laissé d'elle... Ses paroles m'ont beaucoup émue, comme elle d'ailleurs, puisque nous pouvions voir des larmes de souvenirs atroces déferler sur ses joues abîmées par la dureté de sa vie...

Nous avons rencontré Monsieur Martin, rescapé du massacre et je dois avouer que me trouver face à une personne ayant vécu un tel drame, m'a beaucoup troublée...Il nous a fait part de sa journée du vingt-cinq août et nous a dit : «Je ne pourrais jamais oublier ce jour-là, ce qu'ont fait ces soldats allemands... Je ne pourrais jamais leur pardonner... C'est impossible...». C'est vrai, comment pardonner à ceux qui ont détruit leur habitation, leur famille, leur vie ? Ce qui est difficile à admettre, c'est que ce sont des Hommes, des «êtres humains» qui sont à l'origine de ces actes violents et barbares! Ce qui m'a fait prendre conscience, comme nous le disait le conservateur, que « l'Homme est un loup pour l'Homme ».

Aujourd'hui encore la barbarie humaine est présente...

Regardez autour de vous. Voyez-vous un monde sans bataille, sans guerre, sans violence, ou seule la paix règne ?

Mathilde F.

 

 

 

Visite de la Maison du Souvenir à Maillé.

Quel souvenir!

Nous, élèves de troisième, sommes allés le 23 mars à la Maison du Souvenir à Maillé, avec le collège, pour prendre connaissance de cette histoire et ainsi la raconter.

Sur toutes les étapes de la tragédie de Maillé, je voudrai vous parler plus particulièrement de la reconstruction. Suite au massacre de Maillé, un couple américain, les époux Hale, ont décidé, avec une énorme générosité d’aider les habitants de Maillé financièrement pour reconstruire leur village dévasté.

Sur une photographie exposée dans le musée, on distingue parfaitement un tracteur qui a été offert par les époux Hale, à la population de Maillé. Ce tracteur représente leur générosité et le soutien qu’ils ont offert aux habitants. Plus loin dans le musée, sur une autre photographie on observe une personne assez âgée, au milieu d'une ville en reconstruction. Cela nous permet de nous dire une chose : même si les souvenirs sont toujours aussi présents, il faut tenter de recommencer une nouvelle vie et oublier peu à peu l’ancienne.

Nous avons eu le privilège de pouvoir écouter une personne qui était présente lors du massacre : Monsieur Martin. Il a bien voulu répondre à mes questions et à celles de mes camarades. Il m’a confié que les rescapés avaient attendu près de cinquante ans, avant de pour pouvoir en reparler. Après nos questions, j’ai cru apercevoir sur sa joue quelques larmes.

Ensuite, nous avons aussi regardé un documentaire avec des témoignages de personnes qui étaient là le jour du massacre. Dans celui-ci, on remarque bien que les témoins ne se souviennent pas très précisément de ce qui s’est passé. Par exemple, on observe qu’à un moment, trois femmes discutent d’un souvenir commun. Chacune apporte un renseignement supplémentaire.

Cette sortie était vraiment émouvante et je vous invite à y aller même si une question demeure :

Pourquoi un tel massacre de personnes innocentes ?

Nathan

Sortie avec les troisièmes à la Maison du souvenir à Maillé.

Une sortie était organisée, le 23 mars à la Maison du Souvenir, à Maillé.

Tout d'abord, un diaporama nous a été présenté pour résumer ce qui s'était passé lors de la Seconde Guerre mondiale. Des personnes témoignaient ; elles nous racontaient ce qu'elles avaient vu et vécu lors de ce massacre. Ensuite, un rescapé nous a expliqué ce qu'il avait vécu. L'échange avec cet homme était très émouvant. Enfin, nous sommes allés visiter la Maison du Souvenir, où sont exposées des photos du massacre de Maillé. Dans ce musée, nous sommes allés dans une des salles, dont le sujet principal est le " Devoir de mémoire ". Une image montre des enfants regardant une plaque commémorative du massacre, accrochée sur un mur de la mairie. Ces enfants étaient des rescapés du massacre. Un peu plus loin, un dessin montre toute la sauvagerie qu'ont connu les habitants de Maillé en une journée ; c'est en le regardant que j'ai compris ce qu'était un village martyr.

J'ai beaucoup aimé cette sortie, surtout le diaporama où les personnes témoignaient. Cela m'a beaucoup choqué et ému. J'ai appris beaucoup de choses durant cette visite.

Maxime

 

Le mardi 23 mars 2010, les élèves de troisième du collège Sacré-Cœur sont allés visiter la Maison du Souvenir à Maillé ; nous y sommes allés en sortie pédagogique pour que l'on puisse témoigner à notre tour.

Avant de lire les panneaux sur le massacre de Maillé, j'ai trouvé des informations sur le quotidien des français, durant la Seconde Guerre mondiale.
Par exemple,
il n'y avait plus de quoi se nourrir dans la ville. J'ai lu sur une affiche qu'on demandait à la population française d'économiser le pain, de le couper en tranches fines et d'utiliser toutes le croûtes pour les soupes.

Maillé est une ville qui a été massacrée le 25 août 1944 par des Allemands. Ce massacre a fait 124 morts dont trente six hommes, quarante neuf enfants et quarante et une femmes.
Les personnes mortes sont en particuliers des enfants et des femmes. C
e massacre a été qualifié de sauvage et de barbare ; des familles entières ont été tuées.

Ce jour-là, les Allemands étaient passés par le sud de Maillé et ils avaient encerclé le village; ils ont tué toutes les personnes qui étaient sur leur passage. Monsieur Martin est un rescapé de ce massacre, il était chez ses grands-parents qui habitaient à quelques kilomètres de Maillé. Lors du terrible massacre, toute sa famille a été tuée.

Nicolas

 

Maillé

Le souvenir est la seule marque du passé dans notre mémoire ; le massacre de Maillé en est un exemple. Le vingt-cinq août 1944 alors que Paris est libérée de l’emprise allemande, un groupe de nazis s’approche du village. Nous ne savons pas pourquoi ils ont agi ainsi mais quatre-vingt-quatre personnes dont des femmes, des hommes de tous les âges et des enfants (le plus jeune avait trois mois) sont morts ; toutes les maisons ont été brûlées.

 

Par la suite, le village a été reconstruit grâce à l'aide généreuse des époux Hale, mais jamais personne n’a oublié ce qui s'est passé ce jour-là.

Quelques personnes ont échappé au massacre alors qu’elles n’étaient encore que des enfants. Certains n’étaient pas au village car ils étaient en vacances chez leurs grands-parents ;d'autres s'étaient cachés dans des champs de blé avec leurs familles. Ces rescapés ont à jamais le souvenir de cette journée gravée dans leur mémoire car ils ont perdu leur mère, leur père ou leurs frères et sœurs.

En mémoire de cette triste journée, les habitants de Maillé ont construit un musée qui se nomme «  la Maison du Souvenir ».

Nous avons vu un reportage très émouvant qui nous a tous profondément marqué surtout au moment où des femmes et des hommes nous ont raconté avec exactitude comment cette journée s’était déroulée. Ils ont donné des détails poignants. Par exemple, un rescapé expliquait où étaient placés ses parents et les soldats. Quand les survivants témoignaient, souvent ils pleuraient. Une dame raconta ce qu'elle avait vu : alors qu'elle était cachée dans un champ de blé, un soldat a tranché la gorge de son petit frère qui était âgé de quelques mois.

Au cours de notre visite, après le film, nous avons rencontré Monsieur Martin qui était là pour répondre à toutes nos questions ; il a répondu très ouvertement mais nous sentions la douleur bien présente dans sa voix.

Nous sommes allés au cimetière de Maillé pour voir un monument en hommage aux morts du 25 août. Nous avons pu lire les noms de familles entières : j'étais très émue. Cette visite m’a vraiment intéressée.

Ophélie

 

Le massacre de Maillé a eu lieu le 25 août 1944, pendant la Seconde Guerre Mondiale.

124 des 500 habitants de la commune de Maillé ont été tués.

Suite à une embuscade quelques jours auparavant et en représailles des actions de la Résistance locale contre l'occupant allemand, des troupes nazies commirent un massacre contre les civils de Maillé. Le jour de la Libération de Paris, une escadrille alliée bombarde à Maillé un convoi militaire et des pièces de la DCA. Peu après, l'accès à Maillé est bloqué par les forces allemandes. Au sud-ouest, une cinquantaine de militaires allemands commencèrent leur acte odieux dans les premières fermes avec une cruauté inouïe, puis ils pénétrèrent dans le village et ils poursuivirent la tuerie. Les assassins quittent le village vers midi ; deux heures plus tard, une pièce d'artillerie de quatre-vingt huit pilonne le bourg, tirant quatre-vingt obus. Sur les soixante habitations, cinquante-deux sont détruites. Parmi les victimes, âgées de 3 mois à 89 ans, on dénombre 40 hommes, 42 femmes et 42 enfants. Qui a été le commanditaire de ce massacre?

Quentin

 

Le massacre de Maillé

Le mardi 23 mars 2010, les élèves de troisième sont allés visiter la Maison du Souvenir de Maillé. Au cours de cette visite, nous avons pu comprendre la douleur des personnes qui ont vécu pendant la période de la Seconde Guerre mondiale, lors de l'occupation allemande. Nous avons aussi eu la chance d'écouter le témoignage émouvant d'un rescapé de ce massacre : Monsieur Martin.

Le 25 août 1944, le village de Maillé a été totalement détruit par les Allemands. Nous avons pu voir, au cours de cette visite, des affiches représentant des victimes de ce drame et des maisons en feu. Monsieur Martin nous a expliqué qu'il repense à ce massacre chaque jour, tant il en a souffert. Durant la visite, nous avons pu observer la liste des noms des martyrs. On pouvait autant y voir des enfants innocents que des adultes. Mes camarades de classe et moi-même, horrifiés, nous nous sommes demandé comment une telle barbarie pouvait bien avoir eu lieu. Un billet était exposé, expliquant que ce massacre était la réponse des soldats allemands aux attaques des résistants français dans le département d'Indre et Loire.

Une photographie nous a aussi montré les époux Hale, un couple américain qui a apporté à Maillé les premiers secours ainsi qu'une aide financière pour la reconstruction du village. Monsieur Martin nous a dit qu'il ne pourrait jamais pardonner aux auteurs de ce crime, ce qu'ils ont fait subir gratuitement à cette population de civils.

Après la visite, nous avons regardé un reportage relatant différents témoignages de rescapés du massacre de Maillé. J'ai été particulièrement bouleversée par le récit d'une dame qui a expliqué que son petit frère, âgé de deux ans, avait été tué froidement sous ses yeux dans les bras de sa mère. Ce reportage s'est révélé très intéressant, émouvant et instructif. Nous avons pu, grâce à ce film, nous rendre réellement compte de l'horreur de la guerre et de ce massacre.

Après avoir visionné ce documentaire, M.Martin nous a raconté ce dont il se souvenait de cette horrible journée du 25 août 1944. Ses parents ont été tués ce jour-là alors qu'il était en vacances chez ses grands parents. Aujourd'hui encore, il dit entendre le bruit des fusils et des bombes.

Au cours de cette visite, nous avons pu voir des images affreuses de la guerre. J'espère qu'une telle horreur ne se reproduira plus jamais.

Sarah

 

 

 

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Une visite à la maison du souvenir à Maillé, avec le collège

Le 23 mars 2010, nous sommes allés visiter la Maison du Souvenir, à Maillé. La Maison du Souvenir présente dans un diaporama et dans un musée ce qui s’est passé dans ce village, pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Quand nous sommes arrivés, nous avons vu un documentaire avec des témoignages des personnes qui ont vécu et survécu à ce massacre du 25 août 1945.

Après le documentaire, un rescapé nous a expliqué son histoire et comment il avait vécu cette journée. Cet homme s’appelle Monsieur Martin. C’était très émouvant, puis après avoir discuté avec ce monsieur, nous nous sommes allés dans le musée où sont exposées des photos sur le massacre. Dans une des salles, nous avons vu une image avec des enfants qui regardent une plaque commémorative ; ils représentent les rescapés du massacre de Maillé ; on a vu aussi un dessin montrant une femme qui se baigne dans son sang et derrière un soldat allemand montrant la sauvagerie qu’ont connu les habitants pendant ce massacre. On a aussi appris la définition d’un «VILLAGE MARTYR».

Moi, j’ai bien aimé cette visite car j'ai appris plein de choses sur ce massacre puis le témoignage de Monsieur Martin m’a vraiment ému.

Teddy

 

 Dans le cadre du cours de Français, pour approfondir le sujet sur le devoir de mémoire, je suis allée avec ma classe visiter Maillé et rencontrer des survivants du massacre du 25 Août 1944.
Quand nous sommes arrivés, nous avons commencé par visiter la Maison du Souvenir. Plusieurs photos nous ont touchés dont celles de la salle où toutes les personne présentes sur les images ont été tuées par les nazis. Ce qui m’a le plus touchée, c'est de lire le nom des enfants ou des nourrissons qui ont été tués. En effet personne n'a été épargné : le plus jeune avait trois mois et la plus vieille personne de quatre vingt-neuf ans.
Le 25 Août 1944, cent vingt-quatre personnes ont été tuées ou plutôt assassinées par des officiers SS.
Le conservateur nous a confié qu'à chaque fois qu'il parlait avec un rescapé qui avait survécu à ce massacre, elle lui répétait la même chose : « Je ne passe pas une journée sans y penser.».
Après la visite de la Maison, nous sommes allés regarder un reportage présentant différents témoignages.
Beaucoup d'élèves de ma classe ont été touchées par ce qui a été dit, certaines ont même pleuré. Monsieur Martin et le conservateur nous ont fait comprendre qu'un tel désastre ne devait plus arriver.

C'est donc à nous de faire que le monde change !

Mathilde P.

Massacre à Maillé !

Lors de notre sortie pédagogique à Maillé, le 23 mars 2010 au matin, nous avons pu découvrir l'histoire du massacre qui eut lieu le 25 août 1944, grâce aux différents documents se trouvant dans la Maison du Souvenir et grâce à une vidéo dans laquelle nous avons pu découvrir des témoignages.

Nous avons tout d’abord commencé par la visite du musée. Grâce à des affiches, nous avons pu découvrir que l'État français voulait poursuivre sa politique de collaboration et que les Français devaient économiser le pain.

On a pu voir la liste des noms des 124 victimes de cette journée du 25 août 1994. Les victimes étaient autant des enfants que des vieillards, des femmes que des hommes. Les victimes sont parfois des familles entières. Les nazis n’avaient donc pas de pitié et tuaient «tout ce qui bougeait».

Des articles ont aussi été publiés dans le journal La Nouvelle République : le massacre du 25 août 1994 est qualifié comme ayant été « sauvage » et « barbare ».

Puis dans la deuxième partie de la visite, le conservateur du musée et un rescapé, Monsieur Martin, nous ont montré une vidéo avec les témoignages des rescapés. Ils nous racontaient ce qu’ils avaient vécu ; par exemple, Monsieur Martin était chez ses grands-parents et il a perdu toute sa famille ; aussi Madame Guitton habitait à quelques kilomètres de Maillé.

Puis nous avons fini cette matinée par une visite de l’église et du cimetière de Maillé… Et nous sommes rentrés au collège.

 

Mathilde Fr.

 

Le 23 mars, une sortie pédagogique est organisée par le collège du Sacré Cœur à Maillé, à la Maison du Souvenir. La confrontation entre le passé et le présent est immédiate et une mise en abime se crée : les élèves de troisième du collège, dans un silence respectueux, contemplent une photo en noir et blanc sur laquelle on observe trois enfants, de dos, arrêtés devant une plaque commémorative du massacre de Maillé, sur laquelle on peut lire : « N’oublions jamais ».

Une seconde photographie prise quelques années plus tard met en scène un cortège se dirigeant vers le monument aux morts en l’honneur des victimes. Elle est la manifestation du soutien aux familles et du traumatisme causé par ces assassinats.

De nombreux écrits ont aussi marqué cette traversée du temps : l'Abbé Payon, curé responsable de la paroisse pendant la guerre et premier témoin extérieur de cet évènement, décrit les circonstances de ce massacre en réunissant les témoignages des rescapés.

Des témoignages filmés évoquent la chance de certains rescapés parce qu’ils étaient absents ce jour-là ou parce qu’ils avaient miraculeusement réussi à s’enfuir par leur propre moyen. Cependant leurs souffrances sont profondes et visibles, d’autant plus que le commanditaire de ces actions est toujours inconnu et que Paris, ce jour-là, était enfin libre. Choqués, bouleversés, les élèves de troisième sont restés muets par ces révélations. Monsieur Martin est l’un des survivants du massacre de Maillé ; il raconte ses souffrances passées et ce tragique souvenir transparaît toujours dans son quotidien. D’ailleurs, il avoue qu’il lui a fallu plusieurs années avant de parler de cet horrible évènement. Face à ces paroles, l’un des élèves déclare : « Pourquoi personne n'en a jamais parlé avant ?».

N’oublions jamais car ce musée est un lieu de mémoire pour les générations futures puisqu’il est la trace des horreurs humaines.

Wilhem

 

Maillé !

Les élèves de 3ème du Collège Le Sacré Cœur sont allés visiter la Maison du Souvenir, à Maillé le vingt-trois mars de cette année, dans le cadre d’une sortie pédagogique. Il s’agissait de comprendre les événements dramatiques qui ont eu lieu dans ce petit village, il y a près de cinquante ans à présent.

Les élèves ont interrogé un témoin, Monsieur Martin, devenu orphelin suite à ce drame. L’homme, ému, nous a fait part de cette grande tristesse : « J’étais chez mes grands-parents ce jour-là », précisa-t-il, la larme à l’œil.

En effet, la population du bourg de Maillé a été tuée par de jeunes SS allemands. 124 habitants ont été massacré, ce 25 août 1944 ! Le village fut pillé, incendié, massacré. C’est depuis ce jour que Maillé fut surnommé le village « martyr » en référence aux victimes.

Dans cette Maison du Souvenir, nous y trouvons des photos sur lesquelles nous observons la reconstruction du village : des écoles, les bâtiments municipaux, les maisons, les fermes... Aussi y trouvons-nous des souvenirs de victimes ayant l’âge de Monsieur Martin, ainsi que des témoignages.

 

Cosima

124 morts sans aucune raison !

Nous sommes allés, à Maillé, le 23 Mars 2O1O en bus lors d' une sortie pédagogique, pour apprendre ce qui s'est passé à Maillé et pour pouvoir à notre tour témoigner pour les futurs générations.

Tout d'abord, nous avons vu un documentaire sur le massacre de Maillé. Dans ce documentaire, nous avons vu des survivants du massacre qui ont témoigné. Les Nazis en remontant du Sud ont commis plusieurs massacres : il y a eu Maillé et Oradour-sur-Glane par exemple. Maillé a été encerclé et personne n'a pu sortir ou rentrer dans le village .

Les Nazis ont tiré sur toutes les personnes. Ils ont brulé toutes les maisons. Ils ont tout détruit sans aucune pitié. Ils ont lancé des obus par centaines sur Maillé ce qui a complétement détruit le village.

Ce massacre a fait 124 morts de tout âge. Dans le documentaire, nous voyons des femmes et des hommes qui lors du massacre avaient entre 7 et 13 ans. On voit une femme qui avait 9 ans lors des faits ; elle parle de ce jour très particulier comme si c'était hier. Elle parle de sa mère, de ses frères et de ses sœurs comme s'ils étaient encore vivants ; elle évoque sa mère, morte lors du massacre, en l'appelant

"Maman". Quand elle a prononcé ces mots, j'ai été très émue. Certaines personnes ont vu leurs frères et leurs sœurs se faire massacrer devant eux. Ils étaient très jeunes ! Après le documentaire, nous avons rencontré Monsieur Martin, un survivant. Quand il nous parlait de ce 24 Août 1944, on voyait la tristesse dans son regard. Ensuite nous sommes allés visiter le musée. Nous avons vu de nombreux documents du village détruit puis de sa reconstruction, grâce aux époux Hale qui l'ont financée. Par exemple, ils ont offert un tracteur aux habitants ce qui est signe de retour de la vie quotidienne. J'y ai aussi découvert des photos de la réouverture des écoles : les habitants semblent retrouver le sourire.

Malheureusement, encore aujourd'hui, des villages entiers sont détruits ! Quand ces guerres s'arrêteront-elles ?

Audrey

 

Une journée qui a gravé des mémoires à vie

 

Le 23 mars, lors d'une sortie scolaire dans le cadre du programme de français et d'histoire, nous sommes allés visiter la Maison du Souvenir de Maillé. Nous avons appris beaucoup de choses sur son histoire au cours de laquelle s'est déroulé un terrible événement.

Durant une journée paisible mais en tant de guerre, dans le sud de l'Indre et Loire, dans une petite commune nommée Maillé, un événement horrible s'est produit, marquant à jamais l'esprit et la mémoire de centaines de personnes.

Le 25 août 1944, alors que Paris était libérée, des Allemands SS commirent un massacre  sur des civils de Maillé. Ils brûlèrent 52 maisons et tuèrent toutes les personnes se trouvant sur leur passage. Durant le massacre, les habitants de Maillé essayèrent de fuir ou de se cacher mais plus le temps passait, plus il devenait difficile de fuir car les Allemands encerclaient le village. « En plus des Allemands qui assassinaient tout le monde et qui brûlaient toutes nos maisons, ils envoyèrent des dizaines d'obus pour finir de détruire ce qui n'avait pas été brûlé. » raconta Mme Georges, une habitante rescapée de Maillé.

On compte 124 habitants tués ce jour-là dont 48 enfants, 35 hommes et 41 femmes. Des dizaines de personnes ont perdu à cette époque des gens chers à leur cœur. « J'ai perdu 37 personnes de ma famille dont mon père et mon grand-père » affirma Monsieur Chedozeau, maire de Maillé. « Le pire de tout ceci, c'est qu'ils arrachèrent des bébés de quelques mois à leurs parents alors qu'ils n'avaient rien à voir avec toute cette histoire. » dit une camarade de classe.

N'oubliez jamais !

Mandy

 

Mon reportage sur le massacre de Maillé.

 

En arrivant dans la Maison du Souvenir, j’ai tout de suite vu que cet endroit avait protégé quelque chose de traumatisant. Les affiches sur les murs présentent ce village après le passage des Allemands. Des photos assez choquantes retiennent notre attention et nous attirent pour en savoir plus sur cette journée.

Dans cet endroit, j’ai rencontré un rescapé du massacre, Monsieur Martin. Il m’a raconté avec beaucoup d’émotion ce qui lui est arrivé. Monsieur Martin n’était pas chez lui au moment du massacre, il était chez ses grands-parents à deux kilomètres de Maillé. Toute sa famille a été tuée durant cette journée du 25 août. Il m’a raconté que 124 habitants étaient morts et que, pour lui , les Allemands n’auront jamais d’excuse. Ces scènes d’horreur ne sont pas dignes d’un être humain.

A la fin de la sortie pédagogique, j’ai vu un reportage sur les rescapés de ce massacre. Ces rescapés étaient bien sûr enfants lors de ce 25 août 1944. Une femme, a échappé à la tuerie en se cachant dans les champs avec sa mère et ses petits frères, mais un Allemand les a vus et il a tiré. Seule, la petite fille a pu s’échapper, sa mère a été tuée sur le coup ainsi que ses petits frères.

Au final j‘ai appris que 124 personnes ont été tuées dans ce massacre. Ce sujet reste difficile à évoquer pour les victimes rescapées. La conscience d’un humain peut-elle contenir autant d’acte de barbarie ?

Mélanie

 

Mémoire d'un massacre

Le mardi 23 mars, je suis allée avec ma classe et notre professeur de français visiter la Maison du Souvenir de Maillé.

La visite a débuté dans le musée. D'abord, nous avons découvert les circonstances du massacre à travers les différentes photographies et les anciennes affiches exposées dans les salles. "Quelle horreur !", s'est exclamée une des élèves.

Ce massacre a eu lieu le vendredi 25 août 1944.

Durant la seconde guerre mondiale, la politique de collaboration menée par l'État français obligeait à économiser la nourriture, tandis que les résistants détruisaient les voies de communication utilisées par les soldats allemands. Le nombre de victimes s'élève à 124 : autant d'enfants que de vieillards, de femmes que d'hommes, parfois même des familles entières.

Ce massacre est qualifié de barbare et de sauvage par la presse.

Ensuite, nous avons assisté à des vidéos-témoignages de survivants du massacre. C'était très émouvant ! Les personnes filmées se livraient souvent pour la première fois ; durant ces échanges, ces femmes racontaient ce qu'elles avaient vécu alors qu'elles étaient enfants. Aucune n'a oublié ; elles vivent toujours avec ce souvenir.

Enfin, nous avons eu un échange avec un survivant, Monsieur Martin. "Tous les jours, j'y pense", a-t-il confié, je ne pardonnerai pas."

Le souvenir est entretenu, mais cela suffira-t-il à éviter un autre massacre ?

Thérèse

 

Maillé, le massacre

 

La Résistance dans une action pour préserver la liberté, a condamné un village à la terreur. Les nazis arrivèrent de la nationale 10 avec troupes et canons, ils entrèrent dans le village et se séparèrent en tenaille pour ne laisser aucune chance aux villageois. Ils tirèrent à vue sur les femmes, sur les enfants et sur les animaux... «J’ai cru que jamais je ne m’en sortirai.», affirma une rescapée. Par chance, les soldats n’avaient pas l'ordre de descendre dans les caves à cause des embuscades, ce qui permit de sauver bien des vies. Ensuite ils repartirent en brûlant plusieurs fermes et en tirant 80 obus sur le village, détruisant une bonne partie des maisons. 

« Le sol tremblait… » dit Monsieur Martin.

Au total, 124 habitants, de 3 mois à 89 ans, furent tués le 25 août 1944.

Espérons que ces scènes de cruauté ne se reproduisent jamais plus !

Jérémy

   

Le Massacre de Maillé.

 

Le 24 Août 1944 au soir, des accrochages entre FFI et troupes allemandes ont lieu à proximité d'une ferme sur la commune de Maillé.

Le 25 Août, le massacre eut lieu : quatre vingt obus furent tirés. Les allemands tuèrent toutes les personnes qu’ils voyaient, il y eut cent vingt-quatre victimes allant de trois mois à quatre-vingt neuf ans. Les victimes étaient parfois des familles entières, personne ne fut épargné.

« La Nouvelle République » publia un article sur ce massacre de Maillé le qualifiant de barbarie et de sauvagerie.

Ce massacre eut lieu le même jour que la Libération de Paris !

Antoine

 

Plus jamais !

 

D'abord une jeune femme nous a conduit dans une pièce où l’on nous a présenté un reportage sur le massacre de Maillé. On y a vu des photos de l’époque puis des témoignages de quelques survivants qui nous ont racontés ce qu’ils ont vu et ce qu’ils ont vécu, au moment du massacre. Ils nous ont raconté qu’ils ont perdu de la famille et des amis, dans ce massacre.

Après ce documentaire, un homme, Mr Martin, qui est un des survivants, est venu se présenter à nous ; nous lui avons posé quelques questions sur ce qu’il a vécu. Il nous a raconté qu’au moment du massacre, il était parti chez ses grands-parents et qu’il avait cru que les coups de feu qu’il entendait, venaient du camp militaire qui se situait tout près de Maillé.

Le musée : Se souvenir à l’aide de photographies pour ne pas oublier cette horreur !

  • La photographie de ces enfants recueillis devant ces mots puissants « N’oublions jamais » sensibilise chacun d’entre nous.

  • Les maisons détruites sur la couverture du livre de l’abbé Payon montrent la violence de ces soldats prêts à tout.

  • Les nombreuses personnes présentes le jour de la première commémoration du massacre de Maillé prouvent que les gens sont sensibles et qu'il ne faut surtout pas l'oublier.

Charles

 

Maillé, une histoire qu'il ne faut pas oublier !

Lors d’une sortie pédagogique, nous avons découvert la terrible histoire de Maillé :

Le 25 août 1944, pendant que Paris était délivrée, un village était pratiquement rayé de la carte : Maillé. Il comptait à l’époque environ cinq cents habitants. Dès juin 1940, les troupes allemandes l’occupent. Lors d’une attaque d’un de leurs véhicules, un Allemand est tué : est-ce cette mort qui déclencha ce massacre ? Ils tueront cent vingt-quatre personnes, âgées de trois mois à quatre vingt-neuf ans : trente-sept hommes, trente-neuf femmes et quarante -huit enfants de moins de quinze ans dont vingt cinq de moins de cinq ans et deux nouveaux-nés. Dans le village, cinquante deux habitations sur soixante sont brûlées et pour finir, ils envoyèrent quatre-vingts obus sur le village.

Depuis ce jour, les quelques rescapés vivent avec ce souvenir inhumain et beaucoup ont perdu des personnes chères à leurs yeux. Tout comme le maire de Maillé, monsieur Chedozeau qui avait douze ans à l’époque : « J’ai perdu trente-sept personnes de ma famille dont mon père et mon grand-père. »

Alors, même si l’histoire de Maillé s’est passée il y a longtemps, n’oublions pas la souffrance des hommes et des femmes qui ont perdu des personnes qui leur étaient chères afin qu’une chose aussi monstrueuse que celle-ci ne vienne plus marquer notre histoire.

Cynthia

 

 

 

Le quotidien de Maillé – Le massacre de Maillé

Nous sommes allés dans un village d’Indre et Loire où l’armée allemande a tué une partie des gens et détruit des bâtiments. Ce village a été reconstruit peu après la guerre grâce à la participation des époux Hale, de riches bienfaiteurs américains. Ensuite nous avons visité la Maison du Souvenir qui était l’ancien bar du village. La visite de ce musée nous permet de nous imprégner de l’horreur de ce massacre commis par les troupes allemandes. Hélas ce n’est pas le seul village victime d'un massacre : Oradour sur Glane l'a été également. Les allemands sont comparés aux Huns, ces peuples barbares venus de l’est piller l’Europe à la fin de l’Antiquité .

Lors de la visite, on peut découvrir aussi un exemple de ticket de rationnement que les Français devaient donner pour obtenir en échange des provisions, puisque les trois quart des réserves alimentaires françaises partaient pour l’Allemagne.

On se rend compte de l’ampleur de l’horreur quand on arrive devant le panneau sur lequel est affiché le nom de tous ceux qui sont mort dans l'auberge. Parmi eux des enfants, et même des bébés de quelques mois.

Pourquoi ? Pourquoi ce massacre horrible et inutile ? Qui a pu ordonner une pareille horreur ?

Christophe

 

Le massacre de Maillé et son musée.

 

Le 25 août 1944, les Allemands arrivent par le sud de Maillé et massacre tout sur leur passage ; ils tuent les habitants et brûlent les maisons.

Ils placent deux canons sur les points hauts et tirent des centaines d’obus, mais un canon est détruit par une attaque aérienne française.

 

Mr Martin a survécu au massacre. Il était chez ses grands-parents au moment de l’attaque. Toute sa famille a été tuée. Il nous a dit que les gens n’en parlaient pas, comme s’il ne s’était rien passé. Ce n’est que depuis peu de temps que les gens se sont décidés à en parler.

Un musée a été créé. Il est très bien illustré et nous présente non seulement le massacre mais aussi les guerres actuelles. Il y a une plaque commémorative sur laquelle les noms de toutes les victimes sont inscrits. Il y a parmi eux des enfants âgés de quelque mois et des personnes de plus de 70 ans.

Félix

Le mardi 23 mars, je suis allé à Maillé avec mon collège, lors d'une sortie pédagogique. J'ai visité la Maison du Souvenir sur le massacre du 25 août 1944.

Tout d'abord, nous avons écouté le témoignage de monsieur Martin, un rescapé de ce massacre. Il nous a expliqué qu'il était chez ses grands-parents lors de cette journée et qu'il avait eu peur du bruit des obus qui avaient détruit Maillé.

Ensuite, nous avons visité le Musée du Souvenir, où nous avons vu une photographie emblématique à l'entrée qui représente la volonté de se souvenir de ce massacre pour toutes les générations, le devoir de mémoire que chacun doit envers les victimes de ce drame. Puis, nous avons observé une affiche montrant un casque allemand, une tête de mort et une croix gammée qui représentent les auteurs de ce drame. Le but de cette affiche était de nous montrer la sauvagerie des soldats allemands à l'encontre d'une population civile désarmée et innocente.

Pour finir, nous sommes attardés sur une couverture qui montraient deux thèmes : la destruction du village et le deuil des habitants après la journée du 25 août 1944.

Pour ne pas oublier les 124 morts de ce massacre, allez visiter la Maison du Souvenir à Maillé.

Julien G.

 

25 Août 1944. Une date unique, mais deux évènements opposés : la libération de Paris, le massacre de Maillé. Des élèves commémorent.

 

Dans la continuation du cours de français, portant sur la mémoire, nous sommes allés visiter Maillé avec ma classe et rencontrer des survivants du massacre qui s'est produit le 25 Août 1944.

A notre arrivée, nous avons visité la Maison du Souvenir. C'est un musée regroupant des photos et des textes en rapport avec le jour où le village fut détruit par les Allemands. 142 personnes furent tuées ce jour-là.

Ce 25 Août, des officiers SS arrivèrent et massacrèrent la population. Pour les quelques survivants, cette journée marqua la fin de leur enfance. « Pas un jour se passe sans que ces images ne nous reviennent. Il n'est pas possible d'oublier ; nous avons dû oublier à vivre avec. » déclare M. Martin, un survivant. La Maison du Souvenir porte bien son nom. Tous les élèves de 3ème ont été touchés par la douleur qui se dégage de certaines salles du musée. « Il est très émouvant de voir les noms et les âges des victimes. Les Allemands n'ont épargné personne : ni les enfants, ni les femmes, ni les personnes âgées. » a confié Eva.

Nous avons ensuite visionné un film regroupant différents témoignages. Ces paroles sont poignantes. L'émotion dégagée par ce film fit pleurer quelques élèves. « En entendant ces récits, je ne pouvais m'empêcher de m'imaginer à la place de ces enfants qui ont vu leurs parents mourir... » raconte Mathilde, les larmes aux yeux.

Un temps d'échange avec M. Martin et le conservateur a suivi. Il nous a permis de réfléchir sur nos devoirs de citoyens et sur la façon dont nous devrons agir pour que cette partie noire de notre Histoire ne se renouvelle pas.

Grâce à cette visite, nous sommes devenus les dépositaires d'une histoire. A nous maintenant de la partager pour que jamais elle ne recommence.

Aude


 

Dans le cadre du cours de français, je suis allée visiter la Maison du Souvenir à Maillé avec mes camarades de troisième, le mardi 23 mars 2010.

Le maître mot de la journée était "émotion".

Monsieur Serge Martin nous a accueillis aux portes de la Maison du Souvenir, dont il s'occupe avec passion. Lui-même fait partie des vingt-huit orphelins dont les familles ont été décimées le 25 août 1944, jour de la Libération de Paris. On oublie souvent, qu'il s'agit aussi d'une date bien funeste. Ce même jour, un régiment allemand de SS massacra 124 personnes : 37 hommes, 39 femmes et 48 enfants de moins de 15 ans dont 2 nouveau-nés.

Monsieur Martin, âgé de six ans, se trouvait chez ses grands-parents et n'a vu de l'horreur que les regards affolés de ses aïeux. Toute sa famille a disparu. Aujourd'hui encore, il nous parle avec douleur des évènements : "Pas un jour ne passe sans que je pense à ce qui s'est passé". La mission qu'il s'est donnée, aussi belle et nécessaire soit elle, comporte bien des responsabilités ; monsieur Martin est le président d'une association qui réunit les rescapés. Ils se retrouvent pour mettre en commun leur expérience et trouver ensemble la force de poursuivre leur chemin. L'autre objectif que s'est donné cet homme est d'avertir les populations jeunes afin d'éviter qu'un autre massacre ne se produise... d'où notre passage au village.

Monsieur Martin n'est pas seul à se battre pour le souvenir ; déjà l'abbé Payon, curé du village à l'époque, a témoigné et a écrit un livre Maillé Martyr. La couverture de cet écrit argumenté représente plusieurs maisons détruites durant l'été 1944.

À la sortie de l'ancien café "Métais" devenu le Maison du Souvenir, trois silhouettes attirent mon attention. On les retrouve sur une photographie : ces jeunes enfants se recueillent devant la plaque commémorative du massacre, accrochée sur un mur de la mairie. Ils lisent le message qui leur est donné : "N'oublions jamais". Cette phrase gravée dans l'esprit de tous les témoins du massacre pénètre dans mon cœur et fait couler une larme sur ma joue. Maillé a vécu l'horreur !

Plus aucun enfant ne devrait subir la folie des adultes et ne devrait voir ses parents mourir sous ses yeux. Pourtant, aujourd'hui encore, des crimes contre l'humanité sont encore commis dans le monde. Monsieur Martin et toutes les autres victimes souhaitent forger les nouvelles générations pour que les choses changent et qu'aucun ne vive ce qu'ils ont vécu.

Coline

 

25 Août 1944, l'horreur à Maillé.

Mes camarades et moi sommes allés, une matinée de mars, visiter la Maison du Souvenir de Maillé dans le but d'approfondir notre programme de français sur la mémoire et le souvenir.

La Maison du Souvenir évoque le massacre de Maillé qui s'est produit le 25 Août 1944.

En effet, ce jour-là, sans raison particulière, des Allemands nazis arrivèrent dans le village et massacrèrent de nombreux habitants. « Le plus jeune des enfants tués avait trois mois et la plus âgée avait quatre-vingt sept ans », me déclara une de mes camarades choquée face à autant de barbarie.

Ensuite, nous sommes allés voir un vidéo reportage très émouvant. Des images et des témoignages bouleversants ont reconstitué cette fameuse journée. Les survivants affrontent la douleur de leurs souvenirs afin de nous parler de leur vécu. « Alors que je courais pour échapper à mes bourreaux qui me tiraient dessus, j'ai trouvé une petite boucle d'oreille en or, ensanglantée. Elle appartenait à ma mère ; c'est ainsi que j'ai compris que maman était morte en souffrant.», déclara en pleurant Madame...

A la fin du film, mes camarades et moi-même étions ébranlés par l'horreur de ces paroles. Un temps de silence a suivi, puis Monsieur Martin, l'un des rescapé du massacre est arrivé pour nous raconter de vive voix, sa journée du 25 Août 1944.

« Je ne pardonnerai jamais à ces gens d'avoir massacré ma famille et mes amis.», nous dit-il avec beaucoup d'émotion. Après de telles paroles, nous sommes très touchés et émus ; puis nous nous sommes dirigés vers l'église et le cimetière de Maillé. Nous avons lu les cent vingt-quatre noms et prénoms des personnes massacrées inscrits sur le monument.

Avant de partir, nous avons échangé quelques paroles avec Monsieur Martin. Puis, nous sommes remontés dans notre bus et sommes rentrés au collège, en parlant de ce que nous venions d'apprendre.

Éva

 

Le 23 mars 2010, avec les deux classes de 3ème, nous sommes allés à Maillé dans le but d’une sortie pédagogique ; nous avons découvert le passé tragique des quelques rescapés. Malgré un demi-siècle écoulé depuis la tragédie qu’a vécu Maillé, les souvenirs restent et les familles marquent toujours cette date par une journée de commémoration. C’est pour entretenir ce souvenir que nous avons écouté un rescapé raconter son histoire.

Certains ont perdu toute leur famille comme Mr Martin qui nous confia : « J’ai perdu toute ma famille ; mon père, ma mère, mon frère et mes deux sœurs. J’avais une petite sœur qui avait 6 mois ». C’est donc pour ces personnes et pour les victimes de ce massacre au nombre de 124 que se souvenir est important. Les rescapés ont toujours les images en mémoire. « On vit avec cette journée aujourd'hui encore », dit monsieur Martin.

Dans le musée, on peut voir des photos, des textes ou encore plusieurs documents liés à ce massacre. Un autre document nous montre également qu’une commémoration a lieu tous les ans, dans le but de se souvenir et de transmettre ce souvenir aux générations suivantes pour que ce massacre ne soit pas oublié et que les auteurs de ce crime contre l’humanité soient retrouvés.

Une seule crainte est maintenant envisageable ; quand tous les survivants décéderont, le souvenir sera-t-il toujours transmis ?

Julie

 

Un terrible massacre ; une visite émouvante.

    Le 23 Mars 2010, les deux classes de 3ème du collège de Richelieu ont été visitées Maillé, le village martyr, lors d'une visite pédagogique pour que nous nous rendions compte du poids qu'a eu ce massacre sur les habitants. 

    Lors de la visite de la Maison du Souvenir, mon groupe et moi-même, nous nous sommes plutôt attardés sur les salles consacrées au quotidien durant la Seconde Guerre Mondiale et au massacre de Maillé. Dans le musée, nous avons pu remarquer, par exemple, une fiche de demande pour l'achat d'une paire de chaussures, ce qui nous a permis de voir qu'ils avaient besoin de la permission du ministère de la production industrielle pour quoi que ce soit. Nous avons aussi pris connaissance d'un document montrant que les soldats allemands tiraient sans sommation, sans prévenir. Les Allemands encerclent leurs victimes, ne leur laissant aucune chance de s'échapper. La reconstruction de Maillé a pu se faire grâce au couple de milliardaires les Hale.  

Ensuite, un échange avec Monsieur Martin a eu lieu, un rescapé qui avait dix ans lors du massacre . Ce que nous a raconté cet homme est resté secret pendant cinquante ans ! Choqués et traumatisés, les habitants ne voulaient plus en parler, ils tentaient d'oublier. Avec émotion, il nous fait part de sa vision des événements et de ses souvenirs si longtemps refoulés. Au moment du massacre, il était en vacances chez ses grands-parents, à quelques kilomètres du village. Il entendait les obus tomber sur les maisons, sur les fermes mais il croyait, comme la plupart des gens, que c'était la résistance qui tentait d'endommager les rails du chemin de fer, près du village . " Tout était détruit, incendié " nous a-t-il confié . Il a perdu beaucoup de sa famille ce 25 Août. Il nous a raconté cette terrible époque de sa vie avec beaucoup d'émotion. Cet échange a été très instructif et très touchant.
Pour terminer, nous avons regardé un documentaire basé sur les témoignages de certains rescapés qui nous confient leur histoire avec beaucoup de mal car ce sont des souvenirs douloureux. Trois femmes, encore enfants lors du massacre, se retrouvent pour reconstruire leur souvenir et nous les faire partager. Ce fut très émouvant et beaucoup d'élèves ont été touchés quand une des rescapées parlait de sa mère comme si elle était encore là :

« Maman ! » disait-elle , émue. Un autre nous confie que sa petite soeur de six mois a été tuée d'une balle dans la gorge et que la plupart des hommes étaient alignés sur un mur et fusillés. Une autre femme nous raconte qu'elle tentait de se cacher dans les champs de tournesols, qu'elle s'y faufilait pour échapper aux Allemands. On apprend aussi qu'on ne connaît pas les raisons d'un tel massacre, ce qui est très pesant pour les habitants, après tant d'années. Ils voudraient que la vérité soit établie et que les coupables soient punis. 

    Cette visite m'a beaucoup intéressée. C'est impressionnant et choquant de voir ce que les humains sont capables de se faire subir entre eux. Ce fut réellement très émouvant. 

Comment les générations futures pourront-elles perpétuer ce devoir de mémoire ?

Laure-Hélène

 

 

Le massacre de Maillé

Le mardi 23 mars, avec le collège, nous faisons une sortie pédagogique à Maillé. Nous y apprendrons comment s'est passé le massacre de la population de ce village, pendant la Seconde Guerre mondiale, puis comment a eu lieu sa reconstruction. Nous verrons aussi des documents sur les guerres qui existent toujours aujourd'hui.
Arrivés dans Maillé, nous allons directement à la Maison du Souvenir. Une dame nous accueille et nous fait entrer dans une salle où
on nous projette un documentaire racontant le massacre et présentant des témoignages.
Le 25 Août 1945, des troupes allemandes commirent un massacre contre les civils de Maillé.
Les troupes nazis sont arrivés par toutes les routes, ne laissant aucune possibilité aux villageois de s'échapper. Au sud-ouest, une cinquantaine de militaires nazis commencent le massacre dans les première fermes avec une cruauté inouïe, puis ils pénètrent dans le village et poursuivent leur acte barbare en mettant systématiquement le feu aux bâtiments. Des parents ont réussi à sauver leur enfant de ce massacre en les poussant dans les champs de tournesols tandis qu'ils se faisaient tuer.

Dans le documentaire, une femme, qui a survécu au massacre, raconte comment elle a réussi à s'enfuir, grâce à sa mère. Aujourd'hui encore, elle parle d'elle au présent en l'appelant «maman». Ce mot prononcé par cette femme m'a touché et montre que soixante cinq ans plus tard, sa « maman » existe toujours pour elle.
Après le documentaire, Monsieur Martin, un rescapé, nous raconte son histoire. Quand cet évènement est arrivé, il était en vacances chez ses grands-parents qui habitaient un peu plus loin en allant
vers Sainte-Maure. Il avait entendu des cris, des coups de fusils, des bruit de canons et il avait vu des flammes au loin. Il avait dix ans. Pendant quarante ans au moins, il n'a pas réussi à en parler et à dire ce qu'il ressentait depuis ce jour noir. J'ai été touché par les larmes de monsieur Martin.

Louison


 

 

 

 

   

25 août 1944 : LE MASSACRE DE MAILLE

 

Nous, les Troisièmes du Sacré Cœur de Richelieu, sommes allés le 23 Mars 2010 à Maillé, village martyr depuis le 25 Août 1944. Nous avons visité la Maison du Souvenir, visionné des témoignages et dialogué avec Monsieur Martin,un des survivants, et avec le Conservateur.

Nous avons appris que pendant la guerre, les habitants devaient économiser la nourriture puisqu'elle était envoyée aux Allemands. Ils étaient aussi appelés à aider la Résistance.

Malheureusement, les Allemands, en réponse aux attaques des résistants dans le département, détruisirent une partie du village de Maillé et tuèrent cent vingt-quatre personnes de tous âges. "Cette visite fut très enrichissante." me dit un ami.

Puis, nous avons visionné un reportage poignant où les survivants exprimèrent de façon détaillée ce qu'ils avaient vécu.

Nous avons mieux compris l'horreur de ce massacre quand un homme a raconté : " Nous entendions une batterie de militaires approchée et mon père est sorti voir ce qui se passait pendant que nous nous réfugions à la cave. Puis nous avons entendu le bruit des mitraillettes et une longue plainte. J'ai tout de suite su que c'était mon père".

Mais le pire fut quand une femme parla : "Je m'étais réfugiée chez ma tante. J'ai entendu les Allemands et j'ai réussi à me cacher avant qu'ils n'entrent. Ils ont tiré et j'ai vu ma tante et son bébé dans ses bras, tombés à terre".

Cette sortie se termina par un échange avec Monsieur Martin et le Conservateur. Le responsable raconta : "Le commandant chargé de cette troupe allemande a été retrouvé et poursuivi en justice".

 

Mais pourquoi ces massacres se produisent-ils encore dans certains pays ?

Mathieu

 

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